Lorsque l’on parle de prise en charge globale du patient, on pense à la prise en considération de toutes les pathologies pouvant coexister chez un même patient et ce, quel que soit le système du corps mis à mal (système cardio-pulmonaire, système digestif, système neurologique, système gynécologie, système lymphatique, système immunitaire…) ainsi que de tous les antécédents médicaux, histoire de vie et mode de vie du patient.

Ce concept est néanmoins beaucoup plus large qu’il n’y parait. En effet, comme la maxime de Aristote le décrit si bien : “Le tout est plus que la somme de ses parties”. Le patient ne se résume pas à l’addition de ses différents organes ou systèmes, ni en l’addition de ses différentes pathologies.

On peut imaginer 3 points de vue sur de l’état de santé du patient comme 3 portes d’entrée :

  • Psychique
  • Métabolique / chimique
  • Physique

Patient

Ces 3 “points de vue” étant en étroite relation les uns avec les autres :

  • Le psychisme influe sur le corps et le métabolisme et inversement, c’est ce que l’on appelle le psychosomatique.
  • Le physique / somatique influe sur le psychique et le métabolisme du patient.
  • Le métabolisme influe sur le psychique et le physique.

Voici la définition de l’état de santé selon L’OMS qui va dans le sens de cette vision globale :

La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité

Une prise en charge globale du patient devrait donc s’intéresser à ces trois “portes d’entrée” sur la santé. Je rajouterais que la prévention aussi devrait jouer sur ces trois tableaux à la fois : “prévenir plutôt que guérir”.