Nous sommes aux prémices de la compréhension de notre microbiote intestinal et de ses interactions avec notre corps, notre comportement, notre système immunitaire…

On sait que notre flore intestinale influence notre indice de masse corporelle et qu’elle n’est pas la même entre les personnes obèses et les personnes ayant un IMC normal. On sait aussi que l’exercice physique diminue la réponse inflammatoire causée par une alimentation riche en graisse (qui induit l’obésité).

Gut microbiota

Une étude de mars 2014 vient de démontrer que l’activité physique influencerait de façon positive notre microbiote intestinal et compenserait donc en partie les effets délétères d’une alimentation riche en graisse sur notre microbiote intestinal : Exercise Prevents Weight Gain and Alters the Gut Microbiota in a Mouse Model of High Fat Diet-Induced Obesity.

Dans cette étude, nous avons voulu tester l’hypothèse selon laquelle l’exercice physique remodèle le microbiote intestinal […] et normalise la flore intestinale chez la souris nourrit avec une régime riche en graisse au niveau du phylum, en plus de réduire le développement de l’obésité induite par une alimentation riche en graisse. Nos résultats indiquent que les régimes riche en graisse favorisent l’hyperglycémie et un profil du microbiote intestinal modifié par rapport à des souris nourries avec un régime alimentaire pauvre en graisse. L’exercice physique empêche ces changements chez les souris ayant une alimentions riche en graisse et abouti à la restauration du profil phylotipique […]. […] Ces résultats peuvent offrir de nouvelles perspectives sur l’effet bénéfique de l’exercice physique régulier dans la prévention de l’obésité induite par une alimentation riche en graisse, par la modification de l’équilibre bactérien de la flore intestinale.